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Un nain + une elfe = Une Boumbette!
1 mars 2011

Vacances au ski!

 

La semaine dernière (enfin ça c’était quand j’ai commencé à rédiger cet article, maintenant ça fait plusieurs semaines…), Boumbette, son père et moi nous étions au ski (oui, même Boumbette – Non 8 mois c’est pas trop tôt, c’est la future Tessa Worley ma fille – Bon ok on l’a pas encore mise sur les skis, on attend qu’elle tienne debout quand même…  On est ptet un peu trop sympas sur ce coup là, si j’étais elle ça fait longtemps qu’elle s’y serait mise…). Nous étions à Vars aux villages Club du Soleil. Je ne suis pas sponsorisée par Les villages Club du Soleil mais je vous recommande chaudement d’y aller, c’est du tout compris avec des clubs enfants sympas. Vraiment nickel.

Tout était bien, il y avait encore de la neige, du soleil, pas trop de monde sur les pistes (vives les vacances hors périodes scolaires ! – Boumbette tu vas redoubler ta dernière classe de maternelle crèche (ben oui faut pas rater la maternelle, elle m’a dit mon instit de sœur) pendant un moment je crois). Mais rassurez vous, je ne fais pas un billet pour dire que tout était merveilleux, petits oiseaux dans le ciel et poneys dans les prés (enfin marmottes dans la montagne serait plus juste). Non il y a eu une journée, une journée surréaliste. La dernière, ce qui s’explique à la réflexion, mais je m’avance.

En fait toute la semaine (enfin presque, parce que fallait profiter du sauna et de la piscine de l’hôtel quand même), nous avons skié un peu au hasard en se donnant une direction générale. Genre aujourd’hui on va aller sur Risoul ! Cette aprem on va sur Penney ! Aujourd’hui on se fait ce super restau de piste, tu sais celui avec le ptit vin blanc… une piste noire ! Et donc pour le dernier jour on a décidé de s’organiser un petit peu et de faire les pistes qu’on n’avait pas faites jusque là.

Nous voilà donc en route, pimpants et plein de bonne volonté, pour notre dernière journée. J’étudie le plan sur le premier télésiège et, après 5 bonnes minutes de concentration, annonce que nous allons prendre plusieurs autres télésièges, téléskis et autres brise-organes-du-mâle pour atteindre la piste de ‘La crête’ (toute bonne station de ski a sa crête, ses écureuils, ses marmottes, ses myrtilles et autres joyeusetés montagnardes – je n’ai pourtant pas trouvé la piste de la fondue ou de la raclette). Le but est d’arriver depuis la crête sur un téléski dont j’ai oublié le nom maintenant (certainement le Retors – enfin c’est mon avis personnel sur la question) afin de tester une nouvelle piste rouge. Après 30 minutes minimum de remontée mécanique, nous loupons La Crête qui sur le plan démarrait à l’arrivée d’un télésiège alors qu’en vrai elle commence au dessus de ce télésiège, et au ski ça change tout mes amis. A l’arrivée du télésiège il y a en fait une piste qu’on a déjà faite x fois mais qui nous amène à un autre télésiège, que l’on va appeler le Encore-lui (vous comprendrez pourquoi plus tard si ce n’est déjà fait). Et le Encore-lui devrait nous permettre d’attraper La Crête. Nous descendons donc la piste x pour récupérer le Encore-lui et là miracle nous réussissons (en ouvrant grand nos yeux parce qu’elle n’était pas visible visible) à attraper La Crête (qui porte bien son nom, mieux vaut gérer son vertige). Et nous la descendons. Nous nous arrêtons là où Le Retors devrait être. Et il n’est pas là. Pas fermé non, juste absent. On se dit ‘Bon, il est peut être plus bas, continuons’. Et nous arrivons sur la piste X. Et nous retrouvons Encore-lui. Et là c’est le drame. C’est quoi ce délire ?? Pourquoi il est sur le plan ce charmant téléski s’il n’existe pas en vrai ?? Bon tant pis se dit-on, on va plutôt redescendre sur la station, on n’a pas fait la piste rouge des Lièvres ni sa voisine les Cabrettes.

Pour aborder la piste des Lièvres, il faut bien évidemment remonter Encore-lui. Après, le plus simple semble d’attraper le téléski Lièvres (ça semble logique comme ça). Donc comme nous sommes des êtres doués d’un minimum de raison, nous nous engouffrons dans ce piège béant. Et le téléski nous le fait vite regretter… Je pense qu’il doit durer grosso modo 15-20 minutes. Et tu vois mon cher public pour un téléski c’est très long. J’ai eu peur que Boumbette ne puisse jamais avoir de fratrie à cause de ce satané Lièvres (pourtant les lapins ça fait plein de bébés ! – OK je sors). Mais mon cher et tendre m’a rassurée lorsque nous sommes arrivés en haut de l’engin de torture : il avait mal oui, très mal oui, mais plus aux pieds qu’ailleurs (ouf nous sommes saufs). Sauf que malgré notre bonne santé apparente point de lièvres ni de cabrettes en vue. Ce qui commençait doucettement à me chauffer les oreilles (tu vas me dire, ça économise le bonnet comme ça – Mon Dieu, j’ai comme l’impression que j’ai perdu ma concordance des temps là… Bon tant pis). Alors comme je suis bonne pâte, j’accorde le bénéfice du doute à la station et me dit que si nous n’y arrivons pas en passant par la porte, on passera par la fenêtre (superbe expression apprise au boulot : ‘Rhôô, ces boulets, quand ils passent pas par la porte, ils passent par la fenêtre !’ - disclaimer : ‘boulet’ n’était pas le terme exact employé, merci de ne pas me licencier – je vous aime tous mes collègues). La fenêtre étant ici un nième télésiège (au moins on ne risquait pas de mettre en péril la descendance ce coup ci…). Je vous passe les détails de l’interlude télésiégesque (disons qu’il vaut mieux avoir des trucs à se dire quand on va au ski avec quelqu’un – il y a deux ans on avait préparé notre mariage sur les télésièges c’est dire). Après quelques temps d’errance, nous n’en croyons pas nos mirettes, nous sommes au début de la piste ‘Lièvres’ !! (On a définitivement perdu les Cabrettes je crains). Heureux comme des papes (je cumule les sioupères expressions today), nous glissons en toute élégance sur cette piste qui s’annonce longue et bonne. Hum (me faites pas dire ce que je n’ai pas dit – je sens que je vais choquer mon lectorat…). Donc tout à la joie de savourer la neige durement gagnée et ô combien méritée, nous flottons sur la piste  (déserte - tu m’étonnes vu comment elle est galère à trouver…) quelques courts instants quand s’annonce une intersection. Avec une piste bleue. Bouh petits joueurs, nous on est là pour bouffer de la rouge (pas de la noire hein, parce que, heu…, ça porte malheur ? ça va avec tout ? faudrait pas se casser une jambe le dernier jour ?), donc la piste bleue j’en veux trop pas (ouais je suis une maman djeuns). Sauf que problème. De l’autre côté de la piste bleue, il y a des petits panneaux. Et les petits panneaux ils disent : ‘Piste fermée’. Et derrière les petits panneaux, il y a plus de piquet rouge, il y a plus de Lièvre, il y a plus de bonheur. Alors, comme on ne fait pas de hors piste mon amoureux et moi, on a pris la bleue. Et devinez sur qui on est tombé au bout de la bleue? Je vous le donne en mille… Sur Encore-lui… *cry*

Je vous avais bien dit que vous comprendriez son ptit surnom…  

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